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Pourquoi, à L’age de neuf ans, Aicha devient la mère des croyants ?

Rédigé par leral.net le Mercredi 26 Septembre 2012 à 16:08 | | 0 commentaire(s)|

De nos jours, nombreuses sont les personnes malveillantes qui assimilent, et à tort, le mariage de notre Prophète (psl) avec Aicha, la fille de son ami, compagnon et non moins Khalife, Abubèkr, à de la pédophilie.


Pourquoi, à L’age de neuf ans, Aicha devient la mère des croyants ?
Le contexte de l’époque faisait que la fille devrait être enterrée vivante entre six et neuf ans si elle ne recevait pas une promesse de mariage.
Il s’est, alors, trouvé que parmi ses deux grands fidèles compagnons, Abubekr et Omar, le dernier nommé était, selon certains, déjà passé à l’acte.
De ce fait, promettre le mariage à la fille d’Abubekr était une manière très noble pour le Prophète (psl) de la rassurer. Et, donc, de lui sauver la vie.
Ces sortes d’emmurées vivantes qu’étaient les fillettes, le plus souvent enterrées par leurs propres géniteurs, constituaient un des fléaux que l’Islam a eu à combattre pour l’éradiquer.
Le Verset 58 de la Sourate 16 vient nous rapprocher de ce déni d’existence pour ces fillettes en question : «  Lorsqu’à l’un d’eux est annoncée la naissance d’un enfant de sexe masculin, toute la journée durant son visage s’assombrit et il devient de toute tristesse. »
Dans nos traditions, le « Takk sagar » voudrait qu’un adulte attachât symboliquement un morceau de lin au bébé de sexe féminin en guise de promesse de mariage.
Rappelons que l’Islam, à cette époque, était encore à ses débuts alors que les us et les coutumes étaient déjà forgés.
Plus tard le Coran eut à condamner ces actes. En s’interrogeant, à la Sourate 81, Versets 8 et 9. Parlant du Jugement Dernier : «  Ce jour-là, la fille enterrée vivante sera questionnée pour quel péché a-t-elle été tuée »
L’Islam avait hérité d’une société chaotique.
D’ailleurs, le mariage ante islamique n’apportait aucun droit à la femme. Car elle recevait la visite du comité des « sages » femmes qui avaient le droit de fixer définitivement la paternité du nouveau-né sur la base de la ressemblance, compte non tenu des liens en question.
Le fait de sentir chez le Prophète (psl) la chaleur d’un humain surhumain a fini par créer des liens d’affection que tout un chacun sentirait envers la personne qui vous aurait sauvé la vie.
C’est plusieurs années plus tard, alors qu’elle est réputée précoce, paraissant quatre à cinq de plus que son âge biologique, que le mariage fut consommé.
L’harmonie du couple relevait d’une véritable légende. Au point que tous leurs actes intimes furent recensés pour produire un codex donné aux musulmans comme modèle.
Aujourd’hui encore, alors que le contexte est différent, qui ne ferait pas une promesse de mariage, si c’est le prix à payer, pour sauver la vie à une fille de neuf ans ?

AHMED KHALIFA NIASSE